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Plaire, Aimer, Courir vite...

  • Morgane POMA
  • 27 mai 2018
  • 2 min de lecture


Ce film de Christophe HONORE a été présenté en compétition au Festival de Cannes 2018. Sorti en salle le 10 mai, il aborde diverses thématiques, l'amour, le premier et le dernier; la vie, le début et la fin à travers l'histoire d'amour d'Arthur (Vincent LACOSTE), un jeune provincial, étudiant breton de 20 ans et Jacques ( Pierre DELADONCHAMPS), un écrivain Parisien agonisant de sa maladie : le sida. Le temps d'un été dans les années 1990, Arthur et Jacques vont se plaire, s'aimer... mais cet amour, Jacques sait qu'il va falloir le vivre vite.

Pourquoi ce nom ?

Cette association de verbes va conjuguer une association de sentiments : l'élan, la poésie, l'excitation du commencement et le renoncement. Le coeur du sujet de ce film est présent dans les effets contraires de l'amour. Du côté d'Arthur c'est les débuts, les premiers amours, les décisions dans sa vie professionnelle et amoureuse puis la fin de Jacques, écrivain, papa et atteint du sida qui le rend inapte à aimer et incapable de vivre aux côtés d' Arthur.


Une part de mélodrame assumée mais pas tant que l'amour et la vie son possibles.



Les années 90's ?


Un come back pour le réalisateur qui retrace sa jeunesse à travers les citations, les films, les livres évoqués dans le film. "Je crois beaucoup que nous sommes formés, influencés dans nos manières de ressentir et de penser, par les livres lus, les musiques et chansons entendues, par les films qui ont compté dans nos vies."


Les années 90 sont pour Honoré une époque non-révolue; "Je dois admettre avec une certaine difficulté de 20 ou 25 ans ont passé et je n'arrive pas à accorder la vivacité de mes impressions de l'époque à cette distance qui me semble folle. Souvent je me demande pourquoi ces soirs de jeunesse restent plus vivaces en moi encore aujourd'hui que ce que j'ai vécu ensuite. C'est aussi cela que le film essaie de capter et de raconter."




Avis personnel :


Pour ma part, je n'ai pas accroché à ce film. J'ai été le voir avec une amie qui n'en avait entendu que des éloges. Il est vrai que ce film le mérite amplement et qu'il est très réussi pour le message qu'il souhaitait faire passer. Cependant, j'ai trouvé qu'il manquait de puissance dans les émotions, de sentiments. On partage sa peine, quelques moments de bonheur mais j'ai eu du mal à cerner comment le personnage de Jacques vivait son renoncement face à l'amour d'Arthur, son fils (Louis), ses amis (Mathieu : Denis PODALYDES). Je suppose que l'air blasé et l'acceptation d'être condamné s'est répandu tout le long du film mais la profondeur des émotions manquaient, ce qui ne m'a pas permis de m'attacher au personnage de Jacques mais plus à celui d'Arthur qui pour lui tout commence mais va malgré tout connaître la fin... la perte de l'être qu'il aime et dont il est prêt à se jeter dans l'inconnu pour VIVRE.





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